Location
Art Antwerp – Jan van Rijswijcklaan 191
2020 Antwerp – Belgium
Booth B08
Hanna Dubey
Née en 2001 à Paris, France – Vit et travaille à Paris, France
Born in 2001 in Paris, France – Lives and works in Paris, France
« Hanna Dubey développe une peinture nourrie de fragments visuels issus du quotidien : films, rêves, souvenirs, récits intimes ou collectifs. De ce flux émergent des compositions où figures et paysages se délitent, pris dans une tension entre apparition et effacement.
Son travail explore les dualités — réel et illusion, douceur et violence, soin et abandon, tangible et impalpable. Marquée par une expérience fondatrice à Marfa (Texas), elle interroge les limites de la pensée humaine face à l’immensité, les formes du sublime, du vide et de la sidération. Ses œuvres, traversées de spectres diaphanes vivants ou inertes et de lumières ectoplasmiques, dialoguent avec des architectures désertées, austères, et des étendues arides marquées par l’absence.
La fabrication de la matière — bois, toile, soie — est essentielle à son processus : elle superpose, ponce, laisse entrevoir les repentirs, cherchant à retenir ce qui fuit, les Nachleben, la lumière, l’éclair. »
“Hanna Dubey develops a painterly practice nourished by visual fragments drawn from everyday life: films, dreams, memories, intimate or collective narratives. From this flow emerge compositions in which figures and landscapes disintegrate, caught in a tension between appearance and erasure.
Her work explores dualities — reality and illusion, softness and violence, care and abandonment, the tangible and the intangible. Marked by a formative experience in Marfa, Texas, she questions the limits of human thought when confronted with immensity, and examines forms of the sublime, of emptiness, and of stupefaction. Her works, crossed by diaphanous spectres — living or inert — and ectoplasmic lights, engage in a dialogue with deserted, austere architectures and arid expanses shaped by absence.
The crafting of material — wood, canvas, silk — is essential to her process: she layers, sands, reveals traces of reworking, seeking to hold on to what slips away — the Nachleben, the light, the flash.”
Salimata Diop