La peinture, Romain Bernini la pratique presque à la manière des anciens, rejouant à sa façon lʼitinéraire des artistes classiques mais sur des champs très contemporains. Il amène à maturation une technique propre où la figuration se plie aux exigences de la couleur pour mieux se faire voir. Il montre notre monde comme par carambolage, par références à des sujets mythiques et lʼillumine dʼun éclat terrible. Pour lire les tableaux de Bernini, il faut avoir un don de double vue, il faut apprendre les règles du détour : lʼitinéraire nʼest pas vertical, il se découvre en levant une à une les feuilles de lʼimage, les premières significations en cachent dʼautres.
Romain Bernini almost practises painting in the style of the old masters, replaying the itinirary of a classical artist but in very contemporary fields. He brings to maturation a personal technique through which representation complies with the requirements of color to be more readable. He shows our world as by collision, by references to mythical subjects, and he illuminates it with a dreadful brightness. To read the paintings of Bernini, one needs the gift of second sight: the message is not clear, it is revealed by raising one by one the different layers of the image, the first and most obvious meanings hiding others.